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Contexte historique

Destinée à une communauté de 50 à 80 moines, l’abbaye de Montmajour voit le jour en 977. Dame Teucinde, une arlésienne, fait don à sa mort du Mont Major à la communauté religieuse qui s’était installée sur ce rocher pour prier les morts qui y sont enterrés. Ces ermites vont donner naissance en quelques décennies à une puissante abbaye bénédictine.

Entourée de marais jusqu'au 18ème siècle, on ne pouvait y accéder qu'en barque Les moines de Montmajour suivent la règle de Saint-Benoit. Fondée en 540 par Benoit de Nursie, elle suit 73 chapitres et organise la vie des moines en plusieurs temps : la prière, la méditation, le travail intellectuel ou manuel. Tout ceci doit se faire dans l'esprit de pauvreté, charité et humilité.

Suite au déclin de l'abbaye au 15ème et 16ème siècles, une réforme spirituelle est engagée. Au début du 15ème l'archevêque d'Arles fait appel à la congrégation de Saint-Maur pour restaurer la règle de Saint-Benoit dans toute sa rigueur à Montmajour. Fondée en 1618 par le père Dom Grégoire Tarisse elle suit la règle de Saint-Maur, un disciple de Saint-Benoit de Nursie. Chez les mauristes le renouveau spirituel et l'activité intellectuelle s'accompagnent d'une rénovation architecturale. En 1789 lors de la Révolution française, les moines encore présents vont se disperser et l'abbaye est alors vendue comme bien national.

Vue du chevet, l'abbatiale , la tour et la nécropole

Point d'intérêt